L'Univers
de Yamato
Échos dans la SF française (page 2/2) : Le Ciel sur la tête, ou le Clemenceau héros de science-fiction

Le Ciel sur la tête (Yves Ciampi) Non, le Yamato n'est pas le premier bâtiment de la marine à avoir combattu des extraterrestres. Neuf année avant sa renaissance en 1974, un autre navire de la marine militaire, français celui-là, fit de même en une opération sur fond de guerre froide (la même année d'ailleurs qu'un Richard Widmark atteint de paranoïa dans Aux postes de combat de James B. Harris). En effet, en 1965, le véritable porte-avions Clemenceau (1961-1997 et plus largement 1954-2010) sera au coeur d'un récit fantastique dans le long-métrage français Le Ciel sur la tête réalisé par Yves Ciampi (en coproduction avec l'Italie), metteur en scène qui fut notamment le producteur de la première série d’animation japonaise à être diffusée en France, à savoir la coproduction franco-japonaise Oum le dauphin blanc (1971). Si dans l'idée, le sujet semble promettre un film de science-fiction classique sans grand intérêt, il n'en sera rien et cela grâce à Yves Ciampi / イブ・シャンピ (1921-1982) tout d'abord et à sa vision de l'oeuvre, ainsi qu'également en partie au but de celle-ci qui était de mettre pleinement en valeur le véritable vaisseau de guerre français.

C'est ainsi quant au scénario que, suite à une alerte concernant un mystérieux objet céleste, le Clemenceau sera mis en service pour tenter de protéger au mieux la situation mondiale... Mais ici point de navire volant ou autre élucubration fantaisiste, tout est réaliste et c'est en cette forme proche d'un documentaire, se mêlant tout de même à la science-fiction, que réside la force du film entièrement tourné sur le navire de la Marine nationale française. A cet égard, les efforts de cette dernière – qui accueillit à son bord toute l'équipe du tournage avec toutes les contraintes que cela occasionnaient – aura artistiquement fortement été récompensée à la vue du résultat final, comme deux ans plus tard il en sera de même pour l'Armée de l'air avec la série télévisée des Chevaliers du ciel, avec notamment Jacques Santi dans le rôle de Tanguy déjà présent en ce film.

A l'origine, l'idée de mettre en une fiction le Clemenceau au centre d'un récit fut lancée par Jean Raynaud, officié de la marine qui oeuvrait pour le service Presse-Information de la Marine française (quelques années plus tard, en 1973, celui-ci a coécrit avec Jean-Michel Charlier le scénario du feuilleton télévisée La Mer est grande mettant en vedette Yves-Marie Maurin). Il a ainsi écrit une première esquisse du scénario avec l'amiral Jubelin, mais celle-ci ne fut pas retenue. On doit le scénario final – après retouche de Yves Ciampi et Jean Chapot – au vice-amiral d'escadre Alain Fatou (1923-), précédemment commandant de la base aéronavale d’Istres, qui officie alors au service central de l’aéronautique navale. Ce dernier va ainsi introduire l'élément des plus attractifs pour un large public, qui inquiète tout autant qu'il fascine, celui d'une présence extraterrestre, cette option se révélant un choix excellant quant au peu de moyen qu'elle demande pour être mise en image selon l'optique choisi, tout en évitant un sujet qui aurait été plus délicat à traiter et à mettre en scène s'il s'était agit d'une histoire plus réaliste sur quelque événement reposant sur la Guerre froide. Son traitement du sujet sera d'une certaine rigueur, jouant tout de même sur le mystère de la situation. Le récit du film fut novélisé l'année même de sa sortie par l'amiral Jubelin sous le titre Le Ciel sur la tête : Ou le Spectre de Pleumeur-Bodou (Ed. France-Empire, 1965).

Alors bien évidemment, comme précédemment souligné, le Clemenceau ne s’élèvera pas au dessus des eaux, ni dans les airs, et encore moins dans l'espace pour aller au combat face à l'ennemi inconnu, tel le Yamato face à l'Empire de Gamilas. Pourquoi le ferait-il d'ailleurs puisque c'est un porte-avions, et non un véritable vaisseau de guerre au premier sens du terme, même s'il est évidemment considéré de par sa nature et sa fonction comme un navire de guerre depuis les premiers bâtiments de ce genre mis en service durant la Première Guerre mondiale. En fait, un porte-avions, c'est pourrait-on dire une plateforme flottante où un îlot se déplaçant sur l'océan tels ceux décrits dans les premiers récits mêlant déjà divers éléments entre aventures militaires et anticipation. Parmi ceux-ci, on peut citer Ukabu Hikô Jima (L'île flottante pour avions) écrit en 1939 par Unno Jûzô (Unno Jûza 1897-1949), écrivain qui débuta dans le genre du roman de détectives pour ensuite signés des récits militaires de propagandes mâtinés d'anticipation, et d'autres de science-fiction qui firent plus particulièrement sa renommée. Ici, le terme d'île flottante fait de suite penser à la ville flottante de Jules Verne, même si dans ce texte il s'agissait plutôt d'une île porte-avions. A noter que les oeuvres de Unno Jûzô seront parmi les lectures de Matsumoto Leiji qui donna forme au cuirassé de l'espace, et que le capitaine de ce dernier porte justement le nom de Okita Jûzô en l'honneur du romancier japonais (référence également à Okita Sôji, le capitaine de la première division des Shinsengumi). On notera également qu'en 1931 l'écrivain, scénariste et cinéaste Curt Siodmak présente dans son roman F.P.1 antwortet nicht – FP1 ne répond plus – une plateforme flottante au milieu de l'Atlantique telle une île servant de relais entre les continents. L'année suivante, son récit fut porté au cinéma par Karl Hartl, ce en trois versions (procédé fort courant à cette époque) – dont une française I.F.1 ne répond plus ! avec Charles Boyer – et avec entre autres Peter Lorre pour l'originale allemande.

Aussi, s'il est difficile de faire un rapprochement entre ce Clemenceau dans cet écrin de fiction et le Yamato de l'espace, il faut tout de même considérer que le premier a un rôle quasiment similaire par rapport au second face à l'ennemi. Cela en premier lieu de par sa fonction de sauveteur de l'humanité, et en second lieu avec les vaisseaux qui sont à son bord, à savoir les fameux Alizé et Étendard qui sont tels les Cosmo Zero ou Black Tiger, chasseurs spatiaux du Yamato allant eux aussi au combat rapproché.

La radioactivité est également un des dangers que se partagent les deux oeuvres, l'empire Gamilas envoyant des météorises radioactives s'écraser sur la Terre dans Yamato, et l'OVNI en étant la source émettrice dans Le Ciel sur la tête, allant même jusqu'à atteindre la zone où se trouve le Clemenceau obligeant son commandement à mettre le bâtiment au stade de sécurité « Zéro » (étanchéité maximale), et a lancer l'arrosage extérieur afin d’éliminer les particules radioactives qui auraient pu atteindre le navire (cette scène fut tournée en juin 1964 sur le Foch qui allait être immobilisé pendant plusieurs mois, un tel arrosage à l'eau de mer sans raison n'étant pas conseillé sur un bâtiment en pleine activité comme le Clemenceau l'était alors, et où le tournage du film fut effectué à son bord en juillet/août 1964). On ajoutera encore à cela que le porte-avions et le cuirassé se partage également une commune identité au travers de ces oeuvres puisqu’ils en sont, si ce n'est le personnage principal, tout au moins la principale figure de proue de l'aventure, leur présence à l'écran s'imposant d'elle-même de par l'esthétisme qu'ils véhiculent en leur sillage et l'aura qu'il dégage selon les vues et perspectives que l'on leur prête (les personnages de la saga du Yamato ont tout de même des caractéristiques et personnalités bien plus développées...).

Si le navire Clemenceau est présenté en son cadre réaliste, la menace venu du ciel est l'unique élément de science-fiction du film, son point de gravité autour duquel tous les éléments cinématographiques vont être assurés. Mais, quoique toujours présente, cette menace restera invisible sous la seule forme d'une grande lumière, le scénario du film jouant sur son inaccessibilité, tout en soulignant que si la présence militaire n'a pas résolu le mystère qui l'entourait, elle a tout au moins permis de protéger l'humanité d'un danger inconnu en le repoussant. Bien évidemment, si les moyens sont plus qu'extraordinaires avec la mise à disposition d'un porte-avions, fleuron de la Marine militaire française, beaucoup seront déçus que le cadre de la science-fiction ne soit pas exploité avec un peu plus d'éléments visuels comme en quelques productions d'alors états-uniennes, japonaises ou d'Europe de l'Est. A ce titre, la science-fiction française au cinéma, si elle fut parmi les premières à créer des oeuvres jouant beaucoup sur les décors et autres éléments fantastiques (tel dès ses débuts avec Méliès), sera par la suite plus désireuse de se concentrer sur le fond au détriment de la forme, même si celle-ci dans son restrictif développement imposera certaines atmosphères ambiantique des plus en adéquation avec la matière et la réflexion qu'impose certain sujet. C'est un peu vers ce choix que le film tend, les effets spéciaux étant malgré tout largement compensés par les images mettant en valeur navire et avions.


Le Ciel sur la tête (Yves Ciampi) Ainsi le film de Yves Ciampi, sur un scénario relativement simple, mettra avant tout en avant l'esthétisme de son univers, filmant comme peu l'auront fait alors, même du coté des Amériques, un navire de guerre de type porte-avions en la présence d'un Clemenceau qui n'aura jamais été aussi beau à l'écran, avec également de superbes ballets aériens où la mise en valeur des Étendard et Alizé et le réalisme des vols est proche de celle qui l'on pourra admirer dans le série des Chevaliers du ciel. Modérons tout de même ce propos, de somptueuses oeuvres cinématographiques ayant déjà admirablement mis en scène des bâtiments de la marine, à commencé par Le Cuirassé Potemkine de Sergei Eisenstein, quelques films français d'avant-guerre comme Alerte en Méditerranée de Léo Joannon avec Pierre Fresnay, et de même plusieurs grandes productions états-uniennes, voire japonaises depuis peu. Concernant Pierre Fresnay, il sera le premier grand comédien que Yves Ciampi dirigera en 1951 dans Le Grand Patron brossant le portrait d'un chirurgien qui excelle en son art, le réalisateur soulignant certains aspects peu reluisants du monde de la médecine, puisant dans sa propre expérience puisqu'il fut diplômé de médecine en 1945.

A propos du Grand Patron, on pouvait y voir dans une courte scène un agent des forces de l'ordre interprété par Jacques Monod (1918-1985) qui sera embarqué dans Le Ciel sur la tête, tel le capitaine Okita, pour y interprété le commandant Ravesne officiant sur le Clemenceau. Il sera avec Yves Brainville (1914-1993) dans le rôle de Bricourt, l'un des piliers du long-métrage parmi les interprètes, donnant un cachet de respectabilité à une oeuvre qui, aussi soignée soit-elle, souffrira hélas de quelques défauts, notamment de raccords sur certaines vues de l'océan (le tournage devant se faire sur le Clemenceau sur une période de un mois et demi, certains plans ne pouvaient attendre...). Les deux grands comédiens de par leur stature imposante et une carrière prestigieuse déjà bien étoffée, apporteront au métrage leur talent qui imprégnera l'atmosphère de celui-ci, leur voix si particulière et leurs intonations accentuant encore une certaine noblesse artistique au film. A ce propos, toute une génération d'enfants, celle de la décennie suivante avec l'émission L'Île aux enfants put apprécier et découvrir la voix si particulière et agréable de Jacques Monod dans une séquence qui y était proposée, à savoir celle célèbre de La Noiraude, mais cela est une autre histoire... On peut également citer Roger Van Mullem (l'amiral) et Guy Tréjean (le ministre) quant aux comédiens confirmés assurant le rôle de personnages de haut rang. Parmi les pilotes, quelques jeunes recrues toutefois déjà bien expérimentées seront présentes : Marcel Bozzuffi (le capitaine, qui quelque temps plus tôt naviguait sur une Toison d'or, Bernard Fresson (Laurent, qui lui naviguera dix ans plus tard sur La Marie-Aude) et déjà cité Jacques Santi (Jolivet), futur chevalier des cieux.

Ce film est accompagné par quelques thèmes musicaux composés par Jacques Loussier, célèbre alors pour son Trio Play Back et le générique de Thierry la Fronde. Le compositeur donne à cette oeuvre une certaine atmosphère sous une impulsion originalement neuve telles les créations de Barry Gray pour Gerry et Sylvia Anderson, tout en apportant quelque chose de légèrement japonais dans sa conception liant la musique à l'image, et à ce que l'on peut considérer comme des mecha, du moins on peut le ressentir comme cela après les 50 années qui nous en séparent (à l'heure de cet écrit). On pourrait s'amuser à considérer cela en relation avec Yves Ciampi qui partageait sa vie entre la France et le Japon puisqu'il avait épousé en 1957 l'actrice japonaise Kishi Keiko / 岸惠子 (1932-) avec qui il vécut jusqu'en 1975 (année où ils se séparèrent), partageant également son temps et ses ouvrages filmiques entre l'Archipel et l'hexagone. A cet égard, dès 1957, il dirigea Kishi Keiko dans son film Typhon sur Nagasaki avec Danielle Darrieux et Jean Marais, long-métrage coproduit avec la Shôchiku, et sur lequel justement le réalisateur français et l'actrice japonaise firent connaissance pour de suite se marier (cela deux ans avant une autre coproduction franco-japonaise d'une autre dimension, Hiroshima mon amour d'Alain Resnais où l'on y découvrait Bernard Fresson présent sur le Clemenceau).


Le Ciel sur la tête (Yves Ciampi) Yves Ciampi travailla également peu après la fin du tournage du Ciel sur la tête en tant que producteur pour la télévision japonaise avec la création d'un téléfilm qui eut alors peu d'écho, et totalement oublié depuis. Il s'agissait de Spy Heikosen no Sekai / スパイ 平行線の世界 (1965) produit également par Tsuburaya Eiji et dirigé par Tsuburaya Hajime et Jissoji Akio, avec les comédiens Tsuchiya Yoshio, Mizuno Kumi, Watanabe Fumio et Kaneko Noboru. Ce téléfilm aura toutefois une continuité puisqu'il donnera naissance à la série franco-canado-allemande, et japonaise et hollandaise Le Monde parallèle - La Vérité sur l'espionnage (13 épisodes, 1967-68, ORTF, Bavaria Film et Tsuburaya Productions). Elle fut écrite entre autres par Yves Ciampi, Jean Dewever, Michael Braun, et Tsuburaya Hajime, et l'on y verra parmi les comédiens Claude Giraud, Louis Velle, Catherine Rouvel, mais aussi Kishi Keiko et Watanabe Fumio. On ajoutera que le thème de l'espionnage fut précédemment développé par Yves Ciampi avec le film qu'il réalisa en 1961 Qui êtes-vous, monsieur Sorge ?, coproduction avec la RFA, l'Italie et le Japon. Evidemment pour la participation japonaise, celle-ci était évidente puisque le film mettait en scène l'histoire de l'espion germano-russe Richard Sorge (1895-1944), devenu communiste après la premier conflit mondial et qui officia au Japon pour le compte de l'URSS de 1933 jusqu'à sa mort... Kishi Keiko sera également présente en cette oeuvre de son époux.

Le Ciel sur la tête (dans les salles françaises depuis le 20 janvier 1965) sortira au Japon le 27 avril 1965 sous le titre Zujô no kyôi / 頭上の脅威 (Menace au dessus de nos têtes) et il y trouvera un certain succès, voire même un très bon accueil tout comme au pays des soviets, au contraire des salles françaises qui ne l’accueillirent que peu de temps, une semaine tout au plus. Depuis, en 2012, le film est sorti en DVD au Japon, et il se fait attendre en son propre pays qui l'a quelque peu oublié. Il a toutefois été diffusé à la télévision française à l'époque de l'ORTF, autour de l'année 1970, et pour la dernière fois en décembre 1998, dans le Cinéma de quartier (1989-2007, Canal +) de Jean-Pierre Dionnet. La bande originale connaîtra également une sortie chez Barclay sur un 45 tours, enregistrement qui fut également disponible au Japon.

A noter encore que Le Ciel sur la tête inspirera quelque peu Nimitz, retour vers l'enfer (1980) de Don Taylor, lui-même s'inspirant du film japonais le précédant d'une année Les Guerriers de l'Apocalypse (1979) réalisé par Saitô Mitsumasa avec le célèbre Chiba Sonny, adaptation du roman Sengoku jieitai de Hanmura Ryô publié en 1971. Nimitz sera également lui aussi une source d'inspiration pour le mangaka Kawaguchi Kaiji avec Zipang (2000-09) relatant les aventures du destroyer japonais Mirai, dont le nom signifie futur, projeté dans le passé en pleine Guerre du Pacifique, et plus précisément le 4 juin 1942, à la veille de la bataille de Midway, avec à la tête des forces en présence, d'un côté l'amiral Chester Nimitz et de l'autre l'amiral Yamamoto Isoroku. En ce récit, le puissant cuirassé Yamato est présent même s'il ne put participer à cette bataille...

Concernant son sujet science-fictionnel, le thème des OVNI est ici, si l'on peut dire, traité avec un grand réalisme dans le cadre d'une observation sur Radar-Optique et ce que l'on peut considérer comme rencontre du premier type car, comme toutes les observations de ce genre qui restent non déterminées, elle conservera son mystère. On s'amusera a constater que le film fut projeté au cinéma en 1965 et que cette année est connue pour avoir été alors, à l'internationale, l'une des plus importantes en matière de diverses observations du phénomène OVNI, même si depuis plusieurs années déjà les rapports les concernant étaient nombreux. Peu après, en 1968, la Marine nationale française sera confrontée à l'étrange disparition, au large de Toulon, du sous-marin la Minerve (S647) dont on a jamais retrouvé la moindre trace. Depuis, parmi les hypothèses considérées comme les plus extravagantes quant à la cause de cette disparition, les OSNI, objet sous-marin non identifié, ont été cités. A propos de sous-marin, celui de la Marine française la Galatée (S646) participera également au tournage de ce film en jouant le rôle d'un sous-marin russe nommé Cosmos. On remarquera à cet égard que la participation italienne sur ce film fut confiée à la maison de production Galatea Film (1952-65). La divinité de la mythologie grecque semblait présente...

Pour conclure, nous ne serions trop vous recommander la lecture, extrait de son livre Sur les traces du Tigre ou Mes années Clemenceau (Edition Ardhan, 1997), du récit du vice-amiral Roger Vercken qui revint dans son ouvrage, en un chapitre de quelques pages, sur le tournage de ce film. Ce texte dont la lecture est très agréable – relatant le scénario du film, ainsi que diverses anecdotes sur sa genèse et son tournage, et décrivant quelque peu ce croisement entre les artistes et la marine militaire – , est exposé sur un site dédié à l'Histoire de la Flottille 9F (1927-1972) qui participait de fait à cette aventure : http://www.flottille9f.net/cd/alize-14.htm (extraits du film sur la page suivant ce lien). Si le récit du vice-amiral Roger Vercken souligne quelque peu le côté négatif de cette expérience qui empêchait le bon déroulement des opérations du Clemenceau, sa plume émet que cette rencontre entre deux univers bien différents fut tout de même fort appréciable en divers points, le vice-amiral ayant notamment apprécié la présence et la personnalité de l'acteur Jacques Monod pour qui il avait un grand respect et dont il publiera des extraits d'une lettre en son livre, lettre publiée originellement en 1984 dans Cols Bleus, l’hebdomadaire de la Marine, et où Jacques Monod revenait avec grand plaisir sur son « séjour » sur le Clemenceau.

Captain Jack, septembre 2014


Crédit du film

Réalisateur : Yves Ciampi
Scénario : Yves Ciampi, Alain Fatou, Jean Chapot
Dialogues : Maurice Aubergé, Jean Raynaud
Musique : Jacques Loussier
Photographie : Edmond Séchan, Guy Tabary
Montage : Georges Alépée, Anne Vierny, Georges Deguy
Son : Pierre Calvet
Producteur : Irénée Leriche
Producteur délégué : Alain Poiré
Producteurs : Jean Le Duc, Albert Barsanti
Production : Gaumont International (Paris), Galatea (Rome)
Distribution : Titanus (Rome)

Interprètes

Jacques Monod, le commandant Ravesne
Yves Brainville, Bricourt
Roger Van Mullem, l''amiral
Guy Tréjan, le ministre
Marcel Bozzuffi, le capitaine Montfort
Jacques Santi, Jolivet (écrit Solivet dans T7J)
André Smagghe, Gaillac (écrit Gayac dans T7J)
Bernard Fresson, Laurent
Jean Dasté, M. Bazin
Henri Piégay, Majo
Wladimir Bellin, le commandant du sous-marin
Claude Carvin (écrit Claude Lefeuvre dans T7J), Carlier
Jacques-François Zeller, le chapelain
Violette Marceau, Monique Montfort
Béatrice Cenci, l'amie de Majo
Yvonne Monlaur, Françoise
Christian Le Guillochet
François Valorbe
Roger Nicolski
Dimitri Dineff
Pierre Collet
René Collet
Guy Haurey
Guy Henry
Yves Elliot

Le Ciel sur la tête (Yves Ciampi)
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