L'Univers
de Yamato
Réflexions autour de Yamato (page 3 sur 6): Yamato 009 ou le Yamato dans l'univers de Cyborg 009

Pour compléter l'article "Yamato, facho ?" et les diverses raisons qui auraient pu influencer les créateurs du cuirassé spatial en les incitant à renflouer son original, voici un petit texte dont le sujet principal précède de six années la naissance de la saga et qui éclaire une période où le Japon commençait à regarder un peu plus son proche passé.

Cyborg 009 va nous permettre également d'aborder quelque peu l'anniversaire de mémoire qui fut le plus important en cette année 2005, les 60 ans de la commémoration de la fin de la Seconde Guerre Mondiale et plus précisément ceux du 6 et 9 août.

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Une des toutes premières apparitions du Yamato dans le monde de l'animation télévisée, et qui ne dut pas passer inaperçu aux yeux des futurs créateurs du cuirassé de l'espace, fut présentée en 1968 dans le 16ème épisode de la série Cyborg 009 intitulé Les fantômes du Pacifique.
Comme pour la résurgence du Yamato spatial, dans cet épisode celui-ci va également revenir à la vie. Une force inconnue va agir sur les différentes épaves de la Guerre du Pacifique et les transformer à nouveau en engins aussi rutilants qu'à leur premier service. Navires de guerre et avions vont alors arroser de leur armement les bâtiments américains se trouvant à Hawaï ainsi que l'aviation de l'oncle Sam n'ayant pas eu le temps de décoller, tout comme à Pearl Harbour en 1941. On remarquera aussi l'utilisation des fleurs de cerisier, ces bombes humaines qui seront à tout jamais associées aux pilotes kamikazes de l'aviation japonaise.

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On pourra voir ainsi du fond de l'océan le Yamato reprendre sa forme originelle et remonter à la surface. La défense et les attaques américaines se mettent alors en marchent contre le Yamato mais celui-ci va se montrer indestructible et ce malgré la puissance des bombes qui lui seront envoyées. D'ailleurs lors de l'explosion de l'une d'entre elle, le champignon de fumée est proche de l'atomique.
Les cyborgs découvriront que c'est un homme ivre de vengeance, qui manipulé par le Fantôme Noir, et à l'aide d'un équipement technologique relié à son encéphale, peut par la suggestion de son esprit faire vivre à nouveau les anciennes épaves. Le Yamato faisant route vers San Francisco pour détruire cette ville de la côte Ouest des Etats-Unis, Cyborg 009 essaie du mieux qu'il peut de résonner cet homme. Ce dernier voit alors apparaître devant lui Ryûtarô son fils, pilote de zéro qu'il a perdu pendant la guerre. Celui-ci lui fait comprendre que quoi qu'il arrive et pour qui que ce soit, l'horreur ne doit plus jamais recommencer. Alors toutes les épaves revenues à la vie retourne à leur état d'épaves, tel des fantômes du passé ne devant plus ressurgir de celui-ci.

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Cette série adaptant un manga de Ishinomori Shotaro réalisé entre 1963 et 1967 se voulait résolument dramatique, la mort étant souvent la finalité d'un certain nombre de personnages. Dans le 2ème épisode l'amour de X et de Michi sera des plus dramatique. Une jeune fille perdra également sa mère lors d'un combat aérien entre Cyborg 009 et un ennemi. Cela était assez rare en 1968 si ce n'est quelques exceptions comme la série de Fujimaru le Ninja du vent ou encore l'univers de Jungle Taitei. Si en Occident les enfants pouvaient regarder l'animation télévisée le plus souvent sur le ton de l'amusement et sans verser une larme, avec Cyborg 009, l'animation japonaise offrent aux petits japonais de découvrir une palette d'émotions beaucoup plus riches et cela sans omettre les sentiments de tristesse et la mort qui fait plus que parti de la vie.
Cyborg 009 était aussi une des premières séries à souligner la catastrophe nucléaire passée mais aussi à présenter le danger de la menace des différentes puissances atomiques pendant la guerre froide, l'organisation du Fantôme Noir cherchant à provoquer une 3ème guerre mondiale. Françoise Arnoul Cyborg 003 / Françoise Arnoul

Petite particularité sur cette série, le personnage du Cyborg 003 portait le nom de Françoise Arnoul, du nom de l'actrice française qui joua sous la direction de metteur en scène tel Henri Verneuil, Henri Decoin ou encore Sacha Guitry, mais aussi auprès de géant comme Jean Gabin dans French Cancan. Ceci s'explique par le fait non seulement qu'elle était admirée par le public japonais aux travers de ces films mais également car elle était ambassadrice du cinéma français lors de ses voyages. Elle rencontra notamment Kurosawa Akira et aimait à se rendre au Japon au bar de La Jetée du nom du film de Chris Marker qui est un de ses grands amis.

Cette série représentait fait assez rare dans cette production, la diversité ethnique de part les neuf héros qui composaient l'équipe des cyborgs, De nationalités diverses tel le bébé russe Ivan Whisky (001), l'américain sportif Jet Link (002), l'allemand portant le nom d'un compositeur Albert Heinrich (004), l'amérindien au nom emblématique de Géronimo (005), le chinois Chang Chang Ku (006), l'anglais étant fort logiquement le Cyborg 007, l'africain Puma (008) et le japonais Joe Shimamura le 009 et bien sur Françoise. Ils représentaient l'humanité et non plus un seul et même pays dont le sort du monde dépendrait.


12 ans plus tard et un peu dans le même contexte scénaristique mais également faisant un clin d'oeil au cuirassé de l'espace, le 13ème épisode Une micropoussière de temps de la série Uchû Kaizoku Captain Harlock nous montrait un cuirassé coulé pendant la Seconde Guerre Mondiale (il s'agissait du Musashi), et remontant à la surface grâce à l'esprit d'une Mazone maîtresse des lieux de la Fosse de la Romanche *. De plus le cuirassé s'extrait également de l'océan pour les airs, pour ainsi combattre l'Arcadia. Petite interrogation tout de même d'une épave japonaise près des côtes brésiliennes qui s'explique par la présence du "musée sous-marin" pouvant faire écho aux épaves des déserts de Gobi et de Sonora dans Rencontre du 3ème type.
De plus, l'attaque du cuirassé sur l'Arcadia fut précédée d'une intervention du sous-marin I-168 du Sub Squadron 3 qui avait opéré lors de la bataille de Midway (3-6 juin 1942 : le 4 il coule le Yorktown qui avait été endommagé par l'Hiryu qui sera coulé par l'Enterprise). On remarquera également que le coeur de la mazone ressemble au chrysanthème, emblème de la famille royale que l'on trouve à la proue du Yamato.

* La Fosse de la Romanche porte ce nom d'après le navire français l'aviso la Romanche qui l'a découverte lors d'une expédition pour la première année polaire (1882-1883). On peut noter que si le sous-marin présent dans la fosse de la Romanche n'est pas à sa place géographiquement au fond de cet océan, il peut faire écho dans les esprits à un autre sous-marin japonais coulé justement en plein Atlantique. Le I-52 fut un gigantesque sous-marin (106m) qui devait rencontrer en juin 1944 au milieu de l'Atlantique les forces allemandes pour les ravitailler en diverses matières pour alimenter l'industrie militaire. Il fut coulé par les américains avant d'avoir effectué sa livraison. Mais selon certains documents rendus récemment publiques à Washington, ce sous-marin était peut-être également porteur d'une proposition de paix entre les USA et le Japon.

Uchû Kaizoku Captain HarlockUchû Kaizoku Captain HarlockUchû Kaizoku Captain Harlock
Uchû Kaizoku Captain HarlockUchû Kaizoku Captain HarlockUchû Kaizoku Captain Harlock

Une fois de plus Harlock renvoie ces fantômes du passé là où il se doit. Amalgamé à la légende d'Urashima Taro (remplacée dans la VF par celle du grec Morphée) les auteurs semblent nous dire qu'il ne faut pas se laisser dépasser par le passé, qu'il est ce qu'il a été et qu'il ne tient qu'à nous de ne pas être sous son influence pour ainsi évoluer dans un futur sans entrave. Mais cela ne veut pas dire qu'il faut tout oublier.
A cela d'ailleurs, on peut noter que si le cuirassé de l'espace fait revivre le véritable Yamato, l'emblème du chrysanthème n'est plus de mise et coupe ainsi tout lien avec ce qu'il représentait. Dans un autre sens, on pourrait dire que celui-ci est peut-être substitué par le canon à ondulation qui se trouve à sa proue mais il n'en est rien car celui-ci se situe bien en dessous de l'emplacement où se situait l'emblème et que cela est plutôt dû à une logique de positionnement de l'armement dans les oeuvres de fiction comme avec l'Ataragon ou l'Arcadia et son tranchoir de proue.


Pour Cyborg 009, dans l'épisode Les Fantômes du Pacifique que nous venons d'évoquer mais également dans le dernier de cette première série La Mort, paix du soldat le recueillement est de mise au lieu commémoratif à Hiroshima au Parc de la Paix, avec le Genbaku Dôme ou Mémorial de la Paix (en 1996 il fut inscrit au Patrimoine Mondial de l'UNESCO et les représentants américains et chinois déclareront que cette inscription était dénué de toute perspective économique !) mais aussi le Cénotaphe * où est inscrit le nom de toutes les victimes, ainsi que le Musée Mémorial. La seconde moitié des années soixante était en pleine réminiscence médiatique au sujet des évènements atomiques vécus par les victimes des deux bombes et qui se faisaient alors plus présents dans les médias même s'il y avait pour certain d'entre eux quelques réticences à en parler ouvertement. Il en sera de même à cette époque pour la Shoah qui commencera son travail de mémoire. Dans ce dernier épisode de cette première série, la menace est extrême entre les pays détenant un armement nucléaire et les cyborgs auront fort à faire pour éviter un armageddon atomique.

* Tange Kenzo (1913-2005) l'architecte du Cénotaphe et de la plupart des monuments du Parc de la Paix avait entre autre conçu pour ce qui nous concerne directement en 1991 le Cinéma Grand Ecran du Centre Commercial Galaxie à Paris et en 1997 le musée des Arts Asiatique de Nice. Il est décédé le mardi 22 mars 2005, quatre mois avant la date du 60ème anniversaire de l'horreur absolue, parmi quelques autres.

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Gen d'Hiroshima
On peut également voir ces ruines et pour cause dans une oeuvre des plus émouvantes de la littérature manga avec Hadashi no Gen traduit en France par Gen d'Hiroshima alias Gen aux pieds nus. Ouvrage plus que monumental, dont les premières pages parurent l'année du lancement de la série Yamato, elle est d'une puissance émotionnellement foudroyante. Oeuvre humaniste totalement anti-nucléaire, son auteur Nakazawa Keiji ayant été proche de l'épicentre de la bombe d'Hiroshima (1km), raconte cette expérience qu'il vécu à l'âge de six ans et qui perdura fortement dans sa vie pendant toute son adolescence et même après. Cet après des années 50 notamment et admirablement mise en scène dans Pluie Noire de Imamura Shohei en 1989. Gen d'Hiroshima

Nakazawa qui écrira plusieurs livres, tous axés sur ce sujet qui le marqua à vie, n'a jamais arrêté de demander aux gouvernements l'arrêt définitif de l'armement nucléaire. Demande des plus dérisoires face à un système de pensées ante-diluvien et des plus primaires qui ne se base que sur la peur et une permanente paranoïa. Son livre assez concis mais allant droit au but J'avais six ans à Hiroshima le 6 août 1945, 8 h 15 est précédé du texte La Peur et la Honte du grand écrivain Bernard Clavel où celui-ci fait oeuvre de sagesse même si son message malheureusement ne sera que peu approuvé. Justement au moment où il écrivait celui-ci en 1995 pour la première édition du livre de Nakazawa en France, les essais d'un pays de forme hexagonale avaient repris.

En 1983 et 1986 le studio Madhouse produira deux long-métrages pour relater les quelques 2500 pages du manga. La direction artistique sera signée par un grand nom du studio Ghibli, Oga Kazuo, qui oeuvrait à l'époque sur des oeuvres tel Genma Taisen ou Kamui no Ken. La participation musicale égrenant ces notes perlées de larmes était composée par Haneda Kentarô qui la même année concevra une partie de la BO du dernier film de la saga Yamato. La scène la plus "marquante" du film au niveau de l'horreur est celle où l'animation s'attarde sur les corps humains fondants sous la chaleur atomique. Mais comme dans le manga, on ne peut qu'être ému par toute cette souffrance que le jeune Gen essaiera de contenir pour continuer à vivre.


Gen d'Hiroshima
Gen d'Hiroshima Gen d'Hiroshima
Gen d'Hiroshima

Gen d'Hiroshima
Gen d'Hiroshima Gen d'Hiroshima
Gen d'Hiroshima


Pour terminer ce chapitre et évoquer encore le Parc de la Paie à Hiroshima au travers de l'animation, nous allons prendre un peu de hauteur avec l'Oiseau Bonheur (Tsuru ni notte).
10 ans après l'adaptation de Hadashi no Gen en animé et deux ans après Rhapsodie en août de Kurosawa Akira, Miho Cibot Shimma (traductrice du livre de Nakazawa et Présidente de l'Institut Hiroshima-Nagasaki en France) mettra en oeuvre un projet d'animation destiné aux plus jeunes afin de leur présenter ce terrible évènement. La réalisation fut confiée à Arihara Seiji et Itoh Satoshi avec Mushi Production.

Tomoko une petite fille de 12 ans, visite le Parc Mémorial de la Paix d'Hiroshima. Dans le musée qui conserve de nombreux objets dont le flash atomique a figé ceux-ci dans un autre temps, le regard que Tomoko leur porte perçoit également l'image qu'ils avaient avant le moment fatidique. L'émotion commence alors à prendre Tomoko. Elle décide de sortir du musée pour prendre l'air dans le parc. Elle fera ainsi connaissance avec la statue de Sadako. Celle-ci sous ses yeux prend vie et lui raconte son histoire. De ses deux ans à Hiroshima en août 1945 et de la chance qu'elle a eu de ne pas être directement touchée par la bombe (elle était à ce moment là à 2km de l'impact) jusqu'à ses dix ans où son corps c'est tout a coup affaibli suite à une leucémie provoqué par les radiations. Son histoire qui fera alors le tour de la Terre est toujours ancrée dans le coeur des japonais. Sur son lit d'hôpital elle décide de plier 1000 grues de papier car selon la légende, il est dit qu'après avoir réalisé cela, les dieux peuvent exaucer un voeu. Mais Sadako mourra avant d'avoir atteint le nombre suffisant à son désir de vivre et de pouvoir à nouveau courir comme il lui plaisait.
A la fois douloureux et poétique, ce petit film se veut porteur d'espoir pour tous les enfants.

l'Oiseau Bonheur l'Oiseau Bonheur l'Oiseau Bonheur l'Oiseau Bonheur
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Il est dit parfois que la vie n'est qu'est léger rêve mais elle est sur bien des points un cauchemar. Pour un réalisateur comme Oshii, l'animation est comme un rêve qu'il utilise justement pour prévenir le cauchemar. Dès sa première grande réalisation, Beautifull Dreamer, il évoquait déjà sa peur par le passé en montrant notamment que le Japon fut allié au mal absolu (scène du stand représentant un salon de thé du 3ème Reich souligné également par la présence du tank Léopard) et la crainte qu'un jour cela puisse se reproduire. Ce premier chef-d'oeuvre évoquait entre autre et en filigrane Hiroshima dont la première scène présentait les ruines de la ville de Tomobiki. D'ailleurs le centre d'où était issu le rêve était le lycée dont la forme en H peut signifier Hiroshima. L'oeuvre d'Oshii sera toujours très marquée par la Seconde Guerre Mondiale et le rôle de son pays, cela notamment dans l'Oeuf de l'ange et Patlabor 2. De même la présence du film Godzilla sur un écran en plein air dans une ville dévastée par un rêve est des plus emblématique.

Beautifull DreamerBeautifull Dreamer
Beautifull DreamerBeautifull DreamerBeautifull Dreamer
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Pour en revenir au pirate qui nous est cher, la fin de Uchû Kaizoku Captain Harlock évoque également cette catastrophe nucléaire. Pour stopper le dernier sursaut des mazones, Harlock pointe les canons de l'Arcadia vers la sphère noire s'étant écrasée au coeur de la ville au début de la série. Il la détruit dans une explosion atomique qui met un terme définitif à l'invasion (retour) des mazones. Si la sphère noire évoque les bombes d'Hiroshima et de Nagasaki, la finalité que lui donne Harlock n'y fait aucun doute. Par contre, la comparaison à cet évènement s'arrête ici car on ne peut associer les mazones à quelques nationalités que ce soit. Ces femmes qui brûlent comme du papier sont pour les pirates comme des sirènes de l'espace. Elles évoquent tout au long de la série les mystères des anciennes civilisations et les origines de l'homme.

Uchû Kaizoku Captain HarlockUchû Kaizoku Captain HarlockUchû Kaizoku Captain HarlockUchû Kaizoku Captain Harlock


La saga du Yamato s'est ainsi construite dans une ambiance de réminiscence déjà bien entamée, qu'elle a poursuivi en parallèle de nombreux autres oeuvres qui tout en restant du divertissement faisaient quelque peu acte de mémoire. Mais on ne peut résumer l'attirance du Yamato spatial sur le public par une quelconque attirance de son modèle. Il s'agissait avant tout d'un animé, qui certes insufflait quelque peu un élan d'honneur national, mais surtout participait à une ambiance générale que l'on trouvait à cette époque dans l'animation de série présentant des héros positifs et courageux. Pour certain, l'association de ces facteurs peut prêter à confusion d'où la nécessité d'être le plus objectif possible dans nos commentaires. L'animation japonaise a en d'autre occasion fait acte de mémoire envers les victimes de la guerre et l'atomisation comme Pika-don de Kinoshita Renzo ou Le Tombeau des Lucioles de Takahata Isao mais aussi le cinéma avec Kurosawa Akira (Rêves) ou Kiju Yoshida (Femmes en miroir). Il en sera ainsi pendant encore de longues années, des blessures comme celle-ci affectant même ceux qui n'en furent pas victimes. A la grande question que l'on peut formuler ainsi et qui convient à d'autres situations, les américains ont-ils eu raisons d'utiliser deux bombes atomiques sur le Japon ? Je répondrais de la sorte avec l'émotion que ressentit Albert Camus à ce moment là : personne n'a le droit de tuer qui que ce soit si ce n'est pour se défendre, ce qui n'était pas le cas des Etats-Unis qui avaient à ce moment là maîtrisé la quasi-totalité des forces japonaises. Je ne peux pas faire plus simple, mon "intelligence" ne me permettant pas d'aller au-delà de cette réflexion. Avec mes excuses d'être aussi peu perspicace.


Jacques Romero, août 2005

Cyborg 009Cyborg 009Cyborg 009
Cyborg 009

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[1] commentaire(s) sur cette page
le 14/07/08 par anonyme
Je répondrais de la sorte avec l'émotion que ressentit "Albert Camus à ce moment là : personne n'a le droit de tuer qui que ce soit si ce n'est pour se défendre, ce qui n'était pas le cas des Etats-Unis qui avaient à ce moment là maîtrisé la quasi-totalité des forces japonaises"
trés bien dit !
Mon intelligence aussi limité que la votre, me dis la méme chose !
:-)

un fan de Yamato.
Page modifiée le 18/08/2012 16:03
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