L'Univers
de Yamato
Les influences de Leiji Matsumoto (page 3 sur 5): Albator 84 et la mythologie grecque

Nibelungen, Walkyries, Mazones, voire même Clio, Nausicaa ou l'Atlantis dans la version française ; nombreux sont les éléments de l'œuvre de Leiji Matsumoto inspirés des diverses mythologies européennes. D'ailleurs l'univers de Leiji Matsumoto dans son ensemble est assimilable à une mythologie, avec ses lignées de héros, ses récits fantastiques qui s'entrecroisent, se complètent, se contredisent parfois, tel un mythe sans cesse revisité au cours des siècles.

La série Mugen Kidô SSX (Albator 84) et son prélude cinématographique Waga seishun no Arcadia (L'Atlantis de ma jeunesse) ne sont pas en reste. L'influence de la mythologie, grecque en l'occurrence, peut au premier abord y sembler moins évidente que pour d'autres œuvres du Leijiverse, et pourtant elle n'y a sans doute jamais été aussi présente.



Début du film. Un homme seul aux commandes de son biplan. Les éclairs déchirent l'épais manteau de nuages noirs tout autour du frêle aéronef. Devant lui se dresse la montagne Owen Stanley, fascinante et menaçante, coiffée de ses neiges éternelles. Le duel entre l'homme et la montagne peut alors commencer… A première vue, cette séquence inoubliable peut renvoyer aux exploits de Jean Mermoz et des autres héros de l'Aéropostale, avec pour décor la Papouasie-Nouvelle-Guinée en guise de Cordillère des Andes. Mais l'avion s'appelle « Arcadia », ce qui peut nous entrainer sur une autre piste d'interprétation.

L'Arcadie (« Arkadía » en grec ancien) est une région montagneuse du Péloponnèse. Elle reste très imprégnée de l'image qu'en véhicule la mythologie grecque, celle d'une contrée pastorale verdoyante devenue au fil des temps une région mythique, le paradis perdu d'un âge d'or révolu. Le pilote Phantom F. Harlock tente de rallier la ville de Rabaul en Nouvelle-Bretagne, récemment construite sur une ancienne mangrove. Il est d'ailleurs intéressant de noter que le thème musical choisi pour accompagner le vol vers ce nouveau monde est la symphonie du même nom. La Nouvelle-Bretagne peut-elle être rapprochée du mythe de l'Arcadie ? Probablement, même si cette île était sans doute à l'époque autant assimilable à une nouvelle frontière qu'à un paradis perdu. Mais l'allusion à l'Arcadie doit nous mettre plus largement sur la piste de la mythologie grecque en général, suite à quoi d'autres éléments intéressants commencent à apparaitre.

La scène d'ouverture du film nous montre un homme qui défie les éléments (les airs et la montagne), tout comme la mythologie grecque regorge de récits d'hommes qui défient les dieux de l'Olympe. On peut d'ailleurs interpréter la volonté d'Harlock de franchir la montagne comme celle de gravir le mont Olympe, et ainsi s'élever au-dessus de sa condition humaine pour devenir l'égal des dieux. Zeus ne l'entendrait sans doute pas de cette oreille, et on peut se demander si ce n'est pas lui qui déchaine sa foudre sur l'Arcadia.
Cette scène fait aussi immanquablement penser au mythe d'Icare, Harlock ayant à affronter non pas la chaleur du Soleil, mais au contraire le froid et le givre qui paralysent son avion au fur et à mesure de l'ascension. Harlock échoue une première fois, fait demi-tour, vaincu ; puis il se lance dans une nouvelle tentative, tel Sisyphe condamné à rouler éternellement un rocher au sommet d'une montagne sans jamais y parvenir.

Un autre détail est intéressant. Avant de réaliser sa deuxième tentative, Harlock doit se résigner à se délester d'une partie de son carburant afin d'alléger l'appareil. Harlock ne cesse de répéter que lui et son avion ne font qu'un. Verser le carburant de l'Arcadia reviendrait alors pour lui à verser son propre sang, on peut donc assimiler ce geste à un sacrifice offert à la montagne.
Dans la mythologie grecque, la notion de sacrifice est notamment associée aux mythes de Prométhée ou d'Iphigénie, la vie de cette dernière ayant été offerte aux dieux afin qu'ils permettent à la flotte grecque de traverser la mer Égée pour aller attaquer Troie.

Bien qu'il ne s'agisse pas à proprement parler d'une divinité, l'apparition fantomatique de la sorcière de Stanley accentue la dimension mystique de la montagne. A moins que cette voix qui ricane dans le dos d'Harlock ne soit en fait sa propre conscience, Harlock ne livrant plus alors un combat contre les éléments ou les dieux, mais contre lui-même.



Scène suivante du film. Harlock est seul aux commandes du Deathshadow (l'Ombre de la Mort). Il retourne sur Terre pour y rapatrier des réfugiés entassés dans les soutes du vaisseau. On découvrira peu après que la Terre occupée par les Illumidas n'est plus un endroit pour les hommes. Ils y survivent dans des complexes souterrains délabrés, sans espoir ni volonté, tels des ombres errant dans l'obscurité. Harlock tient donc ici le rôle d'Hermès (Mercure pour les romains), conducteur des âmes aux Enfers. Les Enfers de la mythologie grecque sont assez différents de ceux de la tradition chrétienne, notamment du fait qu'ils ne sont pas associés à une quelconque notion de péché. Leur dernière heure venue, tous les hommes, bons ou mauvais, sont conduits dans le royaume souterrain.
Il est intéressant d'approfondir le parallèle entre Harlock (ou « Herlock » d'ailleurs) et le dieu Hermès. Hermès est né en Arcadie. Il est le fils de Zeus et de Maïa, l'ainée des Pléiades. Harlock a bien sûr lui aussi une Maya dans sa vie, sa bien aimée, connue dans la version française du film sous le nom de « la voix de la liberté ». Hermès accomplit ses missions par les airs, et est souvent représenté coiffé d'un pétase ailé, tout comme Harlock est fréquemment affublé de Torisan. De même que celle d'Harlock, l'image d'Hermès est ambivalente. Il est souvent représenté jeune, beau et glabre, mais de part ses fonctions il est également associé au culte de la mort. Il est le dieu des voyageurs et des voleurs, donc sans doute aussi par recoupement le dieu des pirates. Depuis sa plus tendre enfance, Hermès est d'un tempérament rebelle, il serait d'ailleurs né « pour être le tourment des hommes mortels et des Dieux immortels » 1. Il restera en tout cas toujours loyal envers son père Zeus, dont il deviendra le messager. Harlock ne manque pas non plus une occasion de défier les puissants, hommes, extraterrestres, ou dieux, mais reste en toute circonstance fidèle à ses principes, ses aïeux et ses amis. Dans la grande boucle du temps du Toki no Wa, Harlock ne serait-il pas une sorte de messager du destin ?



Seconde Guerre mondiale. A bord d'un Messerschmitt rebaptisé Arcadia, Harlock et Tochirô (Alfred) fuient les tumultes des combats et tentent de gagner la frontière suisse. Alors qu'ils survolent les verts pâturages alpins, Harlock évoque explicitement l'Arcadie antique. Il s'agit cependant ici moins d'une allusion à la mythologie grecque qu'au film Marianne de ma jeunesse de Julien Duvivier, adapté du roman Douloureuse Arcadie de Peter Von Mendelssohn. Le plan où l'on aperçoit le château d'Heiligenstadt à travers les arbres est d'ailleurs quasiment emprunté à ce film. Mais il n'empêche qu'avec cette référence directe à l'Arcadie, on ne peut écarter la piste mythologique pour interpréter cette scène.

D'un côté la guerre, le feu des armes, la mort. De l'autre côté la Suisse, qui représente ici la paix, l'espoir d'une vie meilleure, la vie tout simplement. Entre les deux, la frontière est matérialisée par une rivière, l'eau étant cette fois-ci l'élément à franchir, après la terre symbolisée par la montagne Stanley dans la première scène du film. Trois fleuves coulent en Arcadie, dont un qui tient un rôle primordial dans la mythologie grecque : le Styx. Le Styx est le principal fleuve des Enfers, celui qui sépare le monde des vivants du monde des ombres. Charon est son passeur, il conduit les âmes des défunts sur l'autre rive. Après le rude atterrissage de son avion, Harlock va tenir le rôle de Charon en aidant Tochirô blessé à traverser la rivière. Mais à l'inverse de Charon, Harlock emmène Tochirô du monde des morts vers celui des vivants. Pour poursuivre cette analogie, un autre détail est troublant. Après avoir déposé Tochirô sur l'autre rive, Harlock reste dans la rivière, comme si c'était finalement sa place ; comme si aucun des deux mondes n'était le sien, et qu'il ne pouvait finalement vivre que dans cet « entre deux mondes ».
Ici encore, un sacrifice est pourtant nécessaire. Tochirô a fait corps avec l'Arcadia pour lui permettre d'aller au bout de son voyage, tout comme son lointain descendant le fera en transférant son esprit dans l'ordinateur du vaisseau. En guise d'obole à Charon, il a fait don de son sang. On peut également noter que le geste de Tochirô, supplicié volontaire, tient tout autant du martyr chrétien. C'est d'ailleurs une croix de fortune qui, des siècles plus tard, ornera la sépulture de son descendant. L'histoire ne dit pas si sur cette tombe sont inscrits les mots « Et in Arcadia ego » 2.

On retrouvera cette imagerie chrétienne un peu plus tard dans le film, avec le martyr d'Emeraldas et de Maya, prises en otages par les Illumidas pour empêcher l'Arcadia de quitter la Terre. Une fois encore, Harlock ne pourra poursuivre sa route vers Tokarga qu'au prix du sang d'Emeraldas et de Zoll.



Peu avant cette scène, une autre séquence mémorable, celle du décollage de l'Arcadia. La symbolique du vaisseau qui sort de terre est intéressante. On peut y voir une simple marque de la filiation avec les aïeux d'Harlock et de Tochirô qui reposent sous terre, Tochirô indiquant que le vaisseau a été construit grâce à la technologie léguée par ses ancêtres. Mais on peut également y voir une nouvelle référence à la mythologie grecque, par l'intermédiaire de Gaïa, déesse primordiale de la Terre. Gaïa a eu de très nombreux enfants parmi lesquels les Géants, dont le nom grec « gigantès » signifie justement « nés de la Terre ». Ils auraient été conçus grâce au sang d'Ouranos répandu sur terre, fécondant ainsi Gaïa. Le gigantesque Arcadia est lui aussi né de la Terre, grâce au sang versé par Harlock, Tochirô et leurs ancêtres, mais aussi par les résistants terriens qui vont lancer une révolte désespérée contre les Illumidas pour faire diversion.

Alors que l'Arcadia revient de Tokarga, les Illumidas vont envoyer une puissante flotte à sa rencontre afin de l'anéantir. C'est pour éviter cette confrontation à l'issue incertaine qu'Harlock va décider d'emprunter la route dangereuse qui passe par « la Sorcière de Stanley de l'Espace ». Cette situation peut faire écho au mythe de Charybde et Scylla, deux terrifiants monstres marins qui dévoraient navires et équipages osant s'aventurer dans leur détroit. En choisissant de passer par la mer de feu, Harlock va selon l'expression consacrée aller de Charybde en Scylla.
Ses ancêtres ayant déjà affronté les éléments terre et eau, c'est maintenant au feu qu'Harlock doit se mesurer, mais seul le sacrifice des derniers Tokargiens lui permettra d'en réchapper. On peut ici à nouveau se demander si Harlock ne se bat pas contre lui-même, car il semble dans cette scène être le seul à entendre le rire de la sorcière.



L'Arcadia retourne ensuite sur la planète bleue. Nous avons déjà évoqué le parallèle entre la Terre occupée par les Illumidas et les Enfers grecs. Le fait qu'Harlock revienne chercher Maya peut alors faire écho au mythe d'Orphée, descendu aux Enfers pour en ramener sa bien aimée Eurydice. Elle lui sera rendue par Hadès, maître du monde souterrain, à la condition qu'il ne se retourne pas vers elle avant d'avoir regagné la lumière du jour. Emporté par sa joie, Orphée se retourna quelques instants trop tôt, et Eurydice lui fut définitivement retirée.
Sur la Terre occupée par les Illumidas, le maître des lieux se nomme « Zêda », soit un quasi-anagramme d'« Hadès ». Zêda accorde à Harlock le droit d'emmener ses compagnons. Harlock recueille alors Maya, grièvement blessée. Lorsqu'il la tient dans ses bras, un détail troublant intervient. Au contraire d'Orphée, Harlock ne quitte pas Maya des yeux, sauf un instant ou il détourne son regard, l'instant précis où sa bien-aimée va rendre son dernier souffle.



Il n'est pas si facile de ressortir des Enfers. Héraclès avait dû maîtriser Cerbère, le terrible chien à trois têtes qui garde les bords du Styx. Harlock devra quant à lui affronter Zêda et son vaisseau à trois coques.
L'explosion de la partie centrale du vaisseau de Zêda va libérer un champ d'énergie qui enveloppe l'Arcadia, le rendant ainsi invulnérable aux tirs ennemis. Le Styx dont Cerbère gardait la rive est lui aussi lié à un mythe comparable, celui d'Achille, rendu invincible après avoir été trempé par sa mère dans le fleuve des Enfers lorsqu'il était enfant. Tout comme que son vaisseau dans cette scène, Harlock lui-même semble souvent être invulnérable tant il est supérieur à ses adversaires. Il n'est pourtant qu'un homme, et son œil droit a d'ailleurs bien failli devenir pour lui un talon d'Achille fatal. Le parallèle entre les deux personnages ne s'arrête pas là. Ils sont tous deux des combattants exceptionnels, autant respectés que redoutés. Ils sont aussi l'un comme l'autre associés à une forte histoire d'amitié : Achille avec Patrocle, et Harlock avec Tochirô. La perte tragique de l'être cher sera une épreuve terrible pour chacun des deux héros.

Dans le prolongement du film, la série Albator 84 distille elle aussi quelques références mythologiques. Tout d'abord dans l'épisode La planète de fer, à la fin duquel le narrateur fait une allusion au dieu Neptune, équivalent romain du dieu grec Poséidon. Ensuite dans l'épisode La boule de feu, où tel Icare, Harlock se brule les ailes en voulant s'approcher trop près de la déesse dorée. On peut aussi évidemment citer l'épisode La planète Maycon, dans lequel un ordinateur maléfique joue aux sirènes de l'espace. Harlock s'y retrouve dans le rôle d'Odysseus, plus connu sous son nom romain Ulysse. D'ailleurs la quête d'Harlock errant à travers l'espace à la recherche de l'Arcadie mythique de ses ancêtres n'est pas sans rappeler l'odyssée d'Ulysse, tentant de rejoindre sa terre d'Ithaque.



Les derniers épisodes de la série sont sans doute les plus riches sur le plan mythologique. A la fin de l'épisode Le mal de l'espace, Harlock et ses compagnons découvrent des ruines antiques supposées indiquer l'emplacement de l'Arcadie. Ces ruines sont de toute évidence d'inspiration gréco-romaine. On peut notamment y voir une statue de déesse ailée, qui pourrait être celle d'Iris, pendant féminin du dieu Hermès déjà évoqué. S'y trouve aussi la statue d'un centaure, peut-être Chiron, connu pour avoir éduqué plusieurs héros dont Héraclès, Jason et Achille.

Dans l'épisode suivant, l'Arcadia se trouve pris au piège d'un labyrinthe inextricable dont il ne parvient pas à trouver la sortie. Il s'agit sans doute ici de la plus belle corrélation avec la mythologie grecque, en écho cette fois-ci à l'histoire de Thésée et du Minotaure.

Personne n'a jamais pu ressortir du labyrinthe construit par Dédale sur l'île de Crète. Il est impossible d'en retrouver la sortie, et dans ses couloirs rode le Minotaure, terrifiante créature mi-homme mi-taureau qui dévore ceux qui osent s'y aventurer. Mais cette perspective n'effraie pas le valeureux Thésée. Il trouvera de l'aide en la personne d'Ariane, fille du roi Minos, qui va lui indiquer un moyen infaillible de retrouver son chemin. Elle lui confie une bobine de fil qu'il déroule le long de sa progression dans le labyrinthe. Après avoir réussi à tuer le Minotaure, Thésée retrouve sans difficulté la sortie en suivant le fil.

Retournons maintenant dans l'univers d'Harlock. Nous avons bien un labyrinthe, Harlock dans le rôle de Thésée, mais il nous manque encore deux éléments essentiels : le Minotaure et le fil d'Ariane. Le monstre a en fait déjà été terrassé. Il s'agit du redoutable Deathshadow, ancien vaisseau d'Harlock qui a la particularité d'être doté de cornes, tout comme le Minotaure. C'est dans les entrailles rouillées du Deathshadow que se trouve pourtant la clé permettant de sortir du dédale, le dispositif qui va permettre à Tochirô de transférer son âme à bord de l'Arcadia. Le fil d'Ariane c'est l'amitié indéfectible qui unit le trio SSX, ce lien invisible qui va permettre à Tochirô de retrouver la sortie pour aller rejoindre le Deathshadow, puis de revenir vers l'Arcadia sous la forme d'un fil d'énergie qui traverse le labyrinthe.



La plupart des interprétations s'accordent à penser que le combat de Thésée contre le Minotaure est en fait une allégorie du combat de l'homme contre la part d'animalité qui est en lui, le Minotaure n'étant pour Thésée qu'un autre lui-même.
Comme nous l'avons déjà évoqué à propos du film, Harlock lui non plus n'a cessé de se battre contre lui-même, notamment lors de la bataille dramatique contre le Deathshadow dans l'épisode Il neige dans l'espace. Harlock n'y a pas été capable de terrasser seul son Minotaure, il ne doit sa victoire qu'au sacrifice du père de Revy (Lydia). Il gardera donc toujours en lui cette part d'ombre, mais contrairement à Thésée qui était retourné sur ses pas pour ressortir du labyrinthe, Harlock en sort par la grande porte, celle qui mène peut-être à la mythique Arcadie.

A la fin du dernier épisode, Harlock confie le feu du ciel à Tadashi (Johnny), tel Prométhée remettant le feu divin aux hommes. Pour cet acte, Harlock ne sera pas enchainé à un rocher. Il restera libre, mais son supplice sera de vivre éternellement seul avec les démons de son passé qu'il n'est pas parvenu à tuer, le cœur rongé chaque jour par le souvenir des êtres chers qu'il n'a pas pu sauver.

charlock
merci à saint-hellys

1 Hymne à Hermès I, 160-161. Extrait de la traduction de Jean Humbert pour les Belles Lettres, 1936 (source Wikipédia).
2 Expression latine rendue célèbre par deux tableaux de Nicolas Poussin qui ont grandement contribué à perpétuer le mythe de l'Arcadie.
L'expression peut se traduire par « Même en Arcadie, j'existe » ou « Je suis aussi en Arcadie » ou encore « Moi aussi j'ai vécu en Arcadie ».

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