FUJIKAWA Keisuke (page 1 sur 6): Des débuts très tokusatsu
FUJIKAWA Keisuke (藤川桂介) - scénariste et écrivain
S'il est
un membre tout aussi important dans le déroulement des évènements historiques
de la saga du Yamato, au même titre que YAMAMOTO Eiichi, c'est bien le
scénariste et écrivain FUJIKAWA Keisuke. Maîtrisant à merveille le sens de la
narration, celui-ci aura apporté au Yamato une grande qualité d'écriture et de
développement du récit. Qualité qu'il mit à contribution pour un nombre
impressionnant de travaux dont un certain train galactique se faisant appeler
le Triple 9. Aux vues de sa riche carrière, cette biographie se veut la plus
complète possible sans être toutefois exhaustive.
FUJIKAWA Keisuke est né le 16 juin 1934. Il sort
diplômé en littérature de la Keio Gijuku Daigaku, l'Université Keio* à Tokyo,
l'une des plus anciennes et prestigieuses institutions d'éducation supérieure
du Japon (pour exemple le premier ministre en est issu). Il entame sa carrière
en 1958 dans le milieu de la radio.
* L'Université de Keio fut fondée en 1858 par FUKUZAWA
Yukichi (1835-1901). Il fut un des premiers japonais à fouler le sol français
en 1862 en tant qu'interprète. Il participa à l'introduction de la culture
occidentale dans son pays. Son portrait orne les billets de dix mille yens.
Des débuts très tokusatsu
Il fera ses débuts à la télévision à
partir de 1964 sur de nombreux travaux et cela, toujours en tant que
scénariste. Ce rôle qui est en amont de chaque oeuvre, situé entre le script
dont il dépend au niveau des grandes lignes de l'histoire, et le story-board
qui en montrera les détails qu'il aura imaginé, va lui permettre de développer
une multitude de genres et de variations.
Il commencera
ainsi à travailler sur la première série de la Tatsunoko,
Shonen Ninja
Butai Gekkô (Le garçon ninja du Clair de Lune, 1964-66, 117 épisodes).
Ce feuilleton
live était l'adaptation d'un
manga de YOSHIDA
Tatsuo (1932-1977) de 1954, co-fondateur de la Tatsunoko avec ses frères.
Si les aventures du
manga se déroulaient pendant la Seconde Guerre
Mondiale, son adaptation télévisée sera transposée à l'époque contemporaine de
sa réalisation. De même l'ennemi n'est plus l'Amérique mais différentes
organisations du mal, comme celle qui sera la plus importante tout au long des
scénarii, l'Organisation Noir du Diable (devenant en Australie et au Vénézuela,
seuls pays à l'avoir semble-t-il diffusé, l'Organisation du Drapeau Noir).
Au sein du Département Espionnage de la Police Internationale Japonaise
est créée une section spéciale d'agents dits fantômes.
Chaque ninja avait un nom en phase avec les différents visages de la Lune. A
commencer par le héros, Gekko dont le nom signifie Clair de Lune. Il y avait
également l'élément féminin du groupe Gingetsu alias Lune Argentée ainsi que
Hangetsu (Demi-Lune), Tsukinowa (l'Eclipse de Lune), Meietsu (Pleine Lune) et
Shingetsu (Nouvelle Lune). Les jeunes membres de cette unité
utilisaient, alliés aux moyens modernes mis à leur disposition pour
contrecarrer les ennemis, des techniques de
ninjutsu des écoles Koga et
Iga.
L'une de leurs armes était une crosse de golf métallisée, sport et loisir
qui était alors des plus populaires au Japon. Chaque épisode était titré à son
début par le mot "opération" (
Urgence n'a pas eu cette idée là).
L'un d'eux fut même titré
Opération Condor mais point de Robert
REDFORD sur la pellicule.
A la réalisation se trouvait TSUCHIYA Keinnosuke (
Spectreman). Parmi les
acteurs, on citera dans le rôle du jeune Gekkô le ninja du Clair de Lune,
MIZUKI Jo et dans celui de Natsuki le ninja de la Lune des Moissons, YAMAGUCHI
Akira, l'un des rares jeunes acteurs de cette série qui continuera dans cette
voie et que l'on retrouvera un peu plus loin. Petite curiosité, le
seiyu
HIROKAWA Taichirô (
Sherlock Holmes,
Capitaine Flam) qui prêtait
sa voix à Mamoru Kodai du Yamato, y interprétait un rôle.
Les musiques étaient signées par WATANABE Michiaki (
Mazinger Z).
Quelques 5 mois après les débuts de cette aventure, la
Toei proposera
Fujimaru le ninja du vent, une série animée se voulant
plus proche du ninja traditionnel, et cela en proposant à chaque fin d'épisode
l'intervention d'un spécialiste de cette discipline.
A partir de mai 1966 il
signe pour P Production de nombreux scénarii sur la série animée
Harisu
no Tsumujikaze (Harri's Whirlwind, 1966-67, 70 épisodes) dont les
aventures sportives du jeune Kunimatsu Ishida (à droite sur l'image) se
déroulaient dans le cadre scolaire. Après avoir été renvoyé de son école, ce
tourbillon d'énergie entre à l'Institut Educatif Harris* où il excelle dans
plusieurs sports comme le football, le base-ball ou la boxe et devient quelque
peu populaire au sein de l'établissement. A l'écriture était également présent
l'incontournable YUKIMURO Shun-ichi.
Cette série était la première adaptation télévisée d'un
manga de CHIBA
Tetsuya (
Ashita no Joe). Elle connaîtra une suite en 1971 avec
Kunimatsu-sama no o-tôri dai par le studio Mushi.
FUJIKAWA retrouvera souvent le producteur de cette série, USHIO Sôji (1922-2004)
pour les productions de P Pro à venir, tel
Spectreman,
Tiger Seven
et
Zaborga.
* L'Institut Educatif Harris fait semble-t-il
référence à Townsend HARRIS qui fut le premier consul américain au Japon et qui
occupa ses fonctions à Shimoda de 1856 à 1862. Il fit signer en 1858 les traités
qui ouvriront définitivement le Japon au monde, faisant définitivement souffler
un vent nouveau sur l'archipel. Son histoire est très connue justement auprès des
écoliers japonais. Le réalisateur Anthony MANN avait en projet un film relatant
cette période de la vie de cette personnalité. Ce sera en fait John HUSTON qui s'en
chargera avec John WAYNE en 1958 dans Le barbare et la geisha. Le manga de
TEZUKA Osamu L'Arbre au soleil (8 tomes, 1985) présente longuement ce
personnage dans une histoire proposant un regard sur cette période par l'intermédiaire
d'un médecin qui se bat pour faire accepter la médecine occidentale et un samouraï qui
devra assister et protéger le consul et son secrétaire. Deux personnages des plus
attachants dans un monde alors en pleine mutation.
Son activité pour la télévision va alors prendre une
grande place et cela pendant de longues années. En parallèle de ses expériences
pour l'animation et les plus jeunes, il écrira pour deux séries
live du
tokusatsu.
Tout d'abord avec le légendaire
Ultraman (1966-67, 39 épisodes)
conçu par TSUBURAYA Eiji qui avait précédemment créé les effets spéciaux pour
de nombreux films de monstres tel
Godzilla et qui l'année précédente
avait lancé la première des séries Ultra avec
Ultra Q. C'est d'ailleurs en
voyant le 2
ème épisode de cette dernière et dont les effets spéciaux
l'avaient séduit que FUJIKAWA demandera à travailler sur ce genre de production.
Ce qu'il fera donc l'année suivante.
Le gimmick du héros se transformant en
géant est ainsi lancé. FUJIKAWA écrira l'épisode 5 (le 14 août) où il crée le
monstre plante aquatique Miloganda mise en scène par TOSHIHIRO Iijima,
l'épisode 12 (le 2 octobre) avec
le
Cri de la Momie avec Dodongo dirigée par TSUBURAYA Hajime, l'épisode
17 (le 6 novembre) où il conçoit le monstre Bluton venant directement de la 4
ème
dimension et qui fait perdre les sens à nos héros, l'épisode 24 (le 25
décembre) une aventure se déroulant dans une base scientifique sous-marine
attaquée par le monstre Gubira, un poisson géant dont la truffe est similaire à
celle de l'Atragon et pour finir l'épisode 32 (19 février) avec le monstre
incendiaire Zambora (ressemblant un peu à un stégosaure) sous la direction de
SUZUKI Toshitsugu. Il fallait attendre en général la 20
ème minute de
l'épisode pour voir le héros se transformer pour combattre en deux temps trois
mouvements les différents monstres. Ainsi cela laissait largement le temps de
développer une petite intrigue et aux acteurs de montrer leur talent, même si
dans ce genre de production il n'est pas toujours reconnu. Quand FUJIKAWA créa
ces monstres et leurs particularités, il le fit sans penser à une quelconque commodité
pour l'adaptation de jouets par exemple.
Comme pour Godzilla, la radioactivité
sera souvent une des causes engendrant les créatures géantes. Si vous n'avez
jamais vu aucun épisode de cette série, vous avez peut-être eu l'occasion
d'apercevoir quelques monstres qui en sont issus, comme Baltan, une sorte
d'écrevisse géante dans le film
Beautiful Dreamer ou le clip de la
Daicon IV.
Cette série donnera de nombreuses suites et cela dès
l'année suivante sur la NHK avec
Ultra Seven (1967-68, 49
épisodes) dont FUJIKAWA scénarisera les épisodes 16, 27, 30, 39 et 40. Il
semble qu'elle est profitée du grand succès d'Ultraman car elle a bénéficié de
moyen quelque peu supérieur tant dans la réalisation des maquettes que des
décors. Sur le premier volet, l'extra-terrestre Ultraman venant de la Nébuleuse
M78 dans la Constellation d'Orion, s'immiscera dans le corps du terrien Hayata
de la Patrouille Scientifique pour combattre les monstres colossaux. Puis pour
la deuxième série, c'est un extra-terrestre cyborg prenant apparence humaine
qui combattra les monstres.
Petite note : l'un des acteurs
d'Ultraman et Ultra Seven, FUJITA Susumu a joué sous la direction
de KUROSAWA Akira dans La Légende du grand judo, Yojimbo et
quelques autres ou des films comme Atragon, Godzilla contre Mothra
ou Tora Tora Tora.
A partir de novembre 1966 et cela pendant la
réalisation d'
Ultraman, il participera avec entrain à la série
live
diffusée sur NTV
Kaiju Bûsuka (1966-67), dont sur les 47
aventures qui l'a composent, il écrira le scénario pour les épisodes 2, 6, 10,
14, 17, 19, 26, 27, 30, 36(37), 40(41) et 44. A l'écriture d'autres épisodes
signalons les premiers travaux de UEHARA Shôzo (
Uchu Kaizoku Captain Harlock)
qu'il va souvent croiser sur son chemin. Cette série qui était une autre
production de TSUBURAYA
(elle est produite par Akira le 3
ème fils de Eiji) présentait Daisuke,
un jeune garçon qui aimant faire des expériences scientifiques transforma son
petit iguane de compagnie en une créature géante et sympathique, Booska.
Celle-ci dont la couleur orange rappelle un certain "monstre gentil" né
quelques années plus tard sur notre territoire, vivra ainsi dans le quotidien
de Daisuke mais aussi de sa famille et de ses amis. Booska aura quelques
pouvoirs comme les sens de la vue et de l'audition très développés, mais aussi
la faculté de voler ou de se rendre invisible, ce qui lui sera d'une grande
utilité quand il sera amené à combattre parfois de dangereux
kaiju (monstres).
Son énergie, il l'a détient un peu comme le kappa sur le sommet de sa tête et
cela grâce à une couronne à trois pics. Il est aussi très gourmand et raffole
de ramen dont il puise une partie de ses forces. Une "suite" sera réalisée en
1999 avec aux génériques la grande HAYASHIBARA Megumi.
En 1967 il
oeuvre à nouveau pour P Production sur la série
Chibikko Kaiju Yadamon (Le
Petit Monstre Yadamon, 1967-68, 26 épisodes). Cette adaptation d'un
manga
de ISHINOMORI Shotaro et de NAGAI Go (dont c'était les débuts pour ce dernier)
mettait en scène un petit monstre (un genre de Godzilla en miniature) prenant
place au sein d'une famille japonaise. Chaque épisode était composé de deux
histoires présentant les diverses situations farfelues et amusantes qu'une telle
situation imposait. Cette série connaîtra une nouvelle version de la part de la
Tatsunoko en 1987 avec
Gozura qui fut diffusée en France sous le nom de
Guzura.
A ne pas confondre également avec la série
Yadamon de 1992 puisqu'il
s'agit de l'histoire d'une petite sorcière aux ailes de papillon.
Il continu
avec une série
live mais d'une nature qui diffère des précédentes avec
Kaiki
Daisakusen (La grande opération mystérieuse, 1968-69, 26 épisodes)
dirigée par le réalisateur des deux séries précédentes TSUBURAYA Hajime (fils
de Eiji, il décède à l'âge de 41 ans en 1973. Petite curiosité de sa
filmographie, il a réalisé un volet de la série française
Vérité sur
l'espionnage en 1967). Elle est également co-dirigé entre autre par IIJIMA
Toshihiro (
Ultra Seven,
Daigoro contre Goliath) et JISSOJI Akio (
Mandala,
Doomed Megalopolis) qui avait également co-dirigé les deux séries
précédentes. Elle est bien évidemment produite par TSUBURAYA Eiji.
Les scénarii qui sont beaucoup plus subtiles que les
précédents seront écrits également par YAMAURA Hiroyasu (
Albator 84,
Galaxy
Express 999 série,
Sayonara GE 999,
Godzilla contre MechaGodzilla
réalisé par FUKUDA), FUKUDA Jun (
Rodan,
Le fils de Godzilla), UEHARA Shôzo (
Kamen Rider,
Mao Dante)
ou encore SASAKI Mamoru (
Ultraman, Technopolice 21c,
Shinsengumi
de ICHIKAWA Kon). FUJIKAWA y écrira entièrement l'épisode 14
Oyasumi Nasai
le 15 décembre 1968 et le 26
ème et dernier pour le 9 mars 1969, tout
deux dirigés par IIJIMA Toshihiro. Parmi les acteurs, on notera la présence de KISHIDA
Shin que l'on a pu voir dans
Zatoichi contre Yojimbo,
Baby Cart (2 et 4) ou le superbe
Antarctica
(mis en musique par VANGELIS) et KOBAYASHI Akiji dans
Ultraman,
Kamen
Rider ou
Black Rain de Ridley SCOTT.
Cette série s'inscrivait dans un genre plus adulte et
énigmatique, entre le rationnel scientifique et les mystères inexpliqués.
Trente ans avant
X-Files et seulement trois ans avant
Aux Frontières
du Possible série franco-allemande avec Pierre VANECK et Elga ANDERSEN,
l'équipe d'investigation de l'Institut Japonais de Recherche Scientifique (SRI)
enquêtait sur les phénomènes paranormaux de l'archipel.
De nouveau
pour une production de TSUBURAYA Eiiji, il participe à l'écriture de la série
Tatakae !
Maitei Jyakku alias
Mighty Jack (1968, 26 épisodes)
sur laquelle il signe également les paroles d'une chanson. Elle est co-dirigée
par TSUCHIYA Keinosuke (
Ambassadeur Magma,
Spectreman) avec entre
autre des effets spéciaux de SAGAWA Kazuo superviseur sur ceux de
Kaiki
Daisakusen et également sur
Saiyuki (alias
Monkey Magic une
série
live qui connue un grand succès et dont les génériques étaient
signées du groupe Godaigo qui réalisèrent l'année d'après ceux du film
Galaxy
Express 999).
Une organisation criminelle veut dominer le monde. On crée alors une unité de
combat, la Mighty Jack. Celle-ci possède à ce nom un engin hybride à la fois
sous-marin et jet qui va permettre à ces membres de défendre l'humanité.
La série se
mouvant dans une atmosphère de film d'espionnage sera marquée dans sa première
partie par une volonté de toucher un public adulte. Puis n'ayant semble-t-il
pas eu le succès escompté, la seconde moitié se verra diffusée sur un horaire
pour le jeune public en ayant subi quelques modifications (dont sa durée) pour
l'adapter à celui-ci.
En plus du Mighty Jack, le "sous-marin volant" sera
pourvu de nombreux appareils s'inspirant entre autre et quelque peu des séries
précédentes mais aussi des Thunderbirds qui l'année suivante inspirera aussi la
série de marionnettes
Aerial City 008. Sur celle-ci justement les
musiques étaient l'oeuvre de l'incontournable TOMITA Isao qui composera celles
de
Mighty Jack et qui signa peu de temps avant celle de
Jungle Taitei.
Comme pour cette dernière, le compositeur signe pour cette série des
atmosphères symphoniques ce qui la distingue un peu plus encore d'une série classique
de
tokusatsu.
Parmi les
acteurs de cette aventure on peut citer SAHARA Kenji qui commença sa carrière
au cinéma avec des films comme
Rodan,
Matango,
Atragon et
de nombreux
Godzilla jusqu'au récent
Final Wars, mais également
YAMAGUCHI Akira (voir plus loin
Denjin Zagorba), ou AMAMOTO Eisei (
Yojimbo,
47 rônins,
Matango,
Kamen Rider, il jouera aussi le rôle
de la reine mère dans le film de
San Ku Kai). Etaient présents aussi des
acteurs de grande renommée tel, NITANI Hideaki qui jouera tout au long de cette
décennie sous la direction de MASUDA Toshio (Yamato) et SUZUKI Seijun, mais aussi
l'acteur YANAGI Eijirô que l'on peut voir dans
L'idiot de KUROSAWA,
Oyû-sama de MIZOGUCHI,
Le Goût du riz au thé vert de
OZU,
Zatoichi 1 et 2 mais aussi en 1962 dans
Du rififi à Tokyo du
français Jacques DERAY puis l'année suivante dans
La vengeance d'un acteur
de ICHIKAWA Kon, et jouera l'un de ses derniers rôles en 1968 dans un film où
MIFUNE Toshirô interprétait le personnage historique de YAMAMOTO Isoroku
commandant du cuirassé Yamato (on y revient toujours !).
C'est dire si
comme pour la série précédente le jeu des acteurs était quelque peu plus étoffé
comparé aux séries des Ultra dont les protagonistes avaient encore peu
d'expériences même si leurs prestations étaient agréables à suivre. On
retrouvera tout de même quelques acteurs des Ultra dans
Mighty Jack.
Pour en
revenir à certains véhicules volants des séries d'
Ultraman,
Ultra
Seven ou
Mighty Jack, on sent pour un regard occidental l'influence
des
Thunderbirds mais il ne faut pas omettre des séries japonaises ainsi
que des films qui ont aussi participé à la genèse de ces effets et qui ont peut-être
également influencé Gerry et Sylvia ANDERSON. De plus, dans ces séries la
sécurité était de mise et le port du casque obligatoire !
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