L'Univers
de Yamato
L'influence de Yamato sur l'animation japonaise (page 3 sur 4): Animes divers du XX ième siècle

>> Lady Oscar

Alors que le nom de certains animes comme Sore Yuke! Uchû Senkan Yamamoto Yohko semble familier à l'oreille, d'autres préfèrent pratiquer le clin d'oeil visuel. C'est notamment le cas de Versailles No Bara (Lady Oscar, 1979), où l'on aperçoit dans le 35ème épisode un étrange blondinet au teint qui laisse augurer d'une santé peu réjouissante. Mais ne serait-ce pas plutôt notre cher Dessler, le despotique leader suprême de Gamilas ? Les pernicieux Gamilas auraient-ils inventé une machine à voyager dans le temps afin de pouvoir conquérir la Terre avant la construction du Yamato ?
Nous ne voyons pas d'autre explication !
Lady Oscar


>> Les 3 Mousquetaires de l'Espace

Voici cette fois une sérieuse entorse au sujet de la rubrique, puisque nous quittons provisoirement le pays du soleil levant pour celui du matin calme. C'est en effet d'un film d'animation coréen qu'il est question ici : Les 3 Mousquetaires de l'Espace (별나라 삼총사), réalisé en 1979 par Kang Han-Young. Ce film destiné à un jeune public a fait une belle carrière vidéo en France, avec plusieurs éditions en VHS au cours des années 80.

Trois garçons découvrent un OVNI endommagé posé dans la forêt. A son bord, une belle et mystérieuse jeune fille les invite à la raccompagner au royaume des enfants. Commence alors une étrange odyssée qui les emmènera loin dans l'espace, jusqu'à un monde féérique regorgeant de sucreries, de manèges et autres merveilles à la guimauve. Mais la jeune fille qui se révèle être la princesse du royaume est alors enlevée par les vilains-pas-beaux pirates du château des chauvesouris. Convaincu par la détermination de nos trois héros, le roi des enfants leur confie un fabuleux vaisseau pour aller délivrer sa fille. C'est à ce point de l'histoire que commencent les captures d'écran ci-dessous.

Les 3 Mousquetaires de l'Espace Les 3 Mousquetaires de l'Espace Les 3 Mousquetaires de l'Espace Les 3 Mousquetaires de l'Espace

Les images se passent de commentaires. Vous aurez bien sûr noté le salut mode à la mode Yamato, ainsi que le vaisseau à la fois original et tellement familier, sorte d'hybride entre le Yamato et l'Arcadia d'Harlock.

Après avoir délivré la princesse des lugubres geôles du château des chauvesouris, nos héros repartent vers le royaume des enfants, mais leur trajet retour ne sera pas de tout repos. Ils devront à nouveau affronter les méchants pirates ; une bonne occasion pour expérimenter leur canon solaire.

Les 3 Mousquetaires de l'Espace Les 3 Mousquetaires de l'Espace Les 3 Mousquetaires de l'Espace Les 3 Mousquetaires de l'Espace
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Contraints d'abandonner le vaisseau, il trouveront ensuite refuge à bord du train de l'espace, puis ramèneront enfin la princesse à bon port après un ultime combat.

Romantisme, jeunes héros au cœur pur, navires et trains spatiaux, pirates de l'espace, un soupçon d'ambiance western, châteaux mystérieux, batailles épiques, apparition éthérée d'un être cher disparu, sacrifice d'un héros... les emprunts aux thèmes et à l'imagerie de l'univers de Matsumoto sont innombrables. On a même droit sur la dernière image à un prophétique salut à la mode SSX avec 3 ans d'avance. Parmi les autres influences du film, on peut citer bien sûr l'œuvre d'Alexandre Dumas, mais aussi Peter Pan ou encore L'Oiseau Bleu.

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La bande originale très réussie achève de faire des 3 Mousquetaires de l'Espace une curiosité tout à fait digne d'intérêt. On peut d'ailleurs à ce propos noter une coïncidence amusante : une des musiques du film se permet un grossier emprunt au thème de Superman sorti un an plus tôt. Or le film Sayonara Galaxy Express (1981) fera lui aussi un emprunt plus discret à ce même thème musical, dans la scène où le triple 9 décolle pour quitter la Terre.


>> Noel's Fantastic Trip

Un mois après la sortie du film Uchû Senkan Yamato Kanketsu Hen mettant fin à la première grande période de la saga, le long-métrage d'animation Noel no Fushigi na Boken / Noel's Fantastic Trip (avril 1983, produit par le Group TAC - 1968-2010 -, avec la participation de Mushi Production, ainsi que de la Tôei pour la distribution) fera une petite référence au cuirassé de l'espace. Cette oeuvre proposait aux spectateurs un voyage quelque peu psychédélique, empruntant à l'odyssée de Tetsurô dans Galaxy Express 999 (dont l'image d'introduction fait de suite penser), au Petit Prince de Saint Exupéry (dont une planète fait écho), au voyage sous-marin des Beatles (le Yellow Submarine et ses occupants y faisant également une apparition), ou encore parmi d'autres au film d'animation mettant en scène les Amoureux de Peynet de par sa poétique naïveté. Ainsi, après un générique rappelant celui de Superman avec pour interprète Christopher Reeve, on découvre une petite fille prénommée Noel (orthographe des documents japonais) - héroïne de cette histoire - vivant paisiblement sur une petite île comme planète dans l'espace, au milieu de la nature et des animaux qui l'a peuplent. Lors d'un rêve, elle se voit, tel Nils sur son jars, s'en allant découvrir une petite maison de campagne où elle fera sa vie... A son réveil, elle décide alors d'entreprendre un grand voyage pour découvrir l'univers qui l'entoure... et offrir une glace au soleil... Montant à bord de son petit avion en compagnie de son chiot Kinnosuke, elle part donc pour une balade qui la mènera à son terme à combattre la pollution, cela au fond des mers ainsi que dans les airs (le Japon avait connu précédemment des problèmes de pollution bien précis, telle parmi les plus importantes la pollution au mercure de la baie de Minamata). Elle sera aidée en cela par une petite baleine volante encore inscrite dans une école, cette dernière étant toutefois spéciale car on y enseigne un apprentissage pour devenir des Superman ! Elle est de fait située sur une planète évoquant bien évidemment Krypton (Superman a toujours été très populaire au Japon ; l'un des premiers super héros cinématographiques de l'Archipel s'en inspirera quelque peu, du moins peut-on le voir ainsi - Sûpâ Jaiantsu, 9 films, 1957-59 - , jusqu'à un certain Dr Slump qui en fera référence à partir de 1980).

Noel's Fantastic Trip Noel's Fantastic Trip Noel's Fantastic Trip Noel's Fantastic Trip

Ainsi, c'est au début de leur voyage, après avoir croisé sur leur chemin la Navette Spatiale Columbia (1975-2003) et la station orbitale de 2001 l'Odyssée de l'Espace, que Noël et Kinnosuke seront survolés, puis dépassés par un énorme vaisseau spatial qu'ils reconnaitront alors qu'il s'éloigne : le Yamato ! Cette apparition - un peu à la manière du vaisseau amiral Executor dans la toute première scène de Star Wars - qui ne durera pas plus de deux minutes, sera toutefois emprunte d'une certaine solennité, les deux voyageurs de l'espace restant sans voix à la vue de l'imposant cuirassé spatial. Cette scène, où Noël et Kinnosuke à bord de leur avion sont quelque peu surpris face à cette apparition, au fur et à mesure que celle-ci s'éloigne d'eux, rappelle à un certain degré celle du film Beautiful Dreamer qui sortira l'année suivante, où Mendo au commande de son Harrier plus qu'occupé par ses amis s'éloigne de la surface de la ville de Tomobiki, cela pour avoir une vue d'ensemble sur celle-ci, constatant ainsi que l'agglomération repose non pas sur le Japon, ni même sur la Terre, mais sur la carapace d'une tortue de pierre se mouvant dans l'espace. Un peu plus loin, après être passés par une porte de l'espace, ils feront une rencontre à l'allure du 3ème type, Noel ''jouant'' quelque peu les François ''Claude Lacombe'' Truffaut. L'échange musical terminé, ils pénétreront alors en un grand lieu architectural - en référence à Antoni Gaudi - flottant dans l'espace comme l'île natale de Noel, tel l'ensemble du Japon sur la mer...

Noel's Fantastic Trip Noel's Fantastic Trip Noel's Fantastic Trip Noel's Fantastic Trip

Ce film était saupoudré des chansons de l'artiste pop-folk Iruka, également illustratrice pour la jeunesse. Il fut justement conçu dans l'optique de mettre en relief les compositions de la chanteuse qui était également à la source de ce projet, et dont elle était de même l'auteur de l'histoire originale éditée sous forme d'un album jeunesse en 1977 (elle avait deux ans plus tôt écrit un livre que l'on pourrait qualifier de prélude à cet univers particulier mis en perspective au travers de son personnage). Elle prêtait également sa voix à Noel dont elle avait dessiné le character design, ce personnage étant en quelque sorte un léger reflet d'elle-même. Concernant Kinnosuke, le petit chien, il était doublé par Touma, le fils d'Iruka, celui-ci étant alors âgé de 3 ans. Depuis, il est devenu musicien, comme sa mère et son grand-père.

Noel's Fantastic Trip Noel's Fantastic Trip Noel's Fantastic Trip Noel's Fantastic Trip

Accompagnée des ballades d'Iruka, pour une partie des chansons issues de ses albums précédents et qui ressortiront à cette occasion dans un album à l'image du film deux mois avant la sortie de celui-ci, cette oeuvre faite d'une grande légèreté, d'un certain ton de simplicité dans le déroulement de la narration et de l'histoire, procurait malgré sa naïveté enfantine et sa dose de non-sens, un plaisir visuel se mêlant au musical, et où l'ouvrage s'exposait ainsi tout simplement comme une suite de comptines et de contes distrayants. Le Group TAC qui produisait les scènes d'animation et les décors de ce film était alors dans son univers, les légendes et les contes japonais étant à cette époque leur grand succès au travers de la série d'animation Manga Nihon Mukashi Banashi (Contes animés du vieux Japon, 1975-95, 1465 épisodes). De fait, si une grande part des références culturelles étaient puisées en dehors de l'Archipel, la manière de dérouler la narration et certaines subtilités étaient propres au langage de la production d'anime. On notera encore que les nombreux passages mis en musique et chantés par Iruka seront comme un petit concentré de Minna no Uta (Chansons pour tous), une production de ''clips vidéo'' née en 1961, d'animation pour la plupart, et à laquelle se prêtera également Iruka en 1987 avec le titre Tyanto kao ni kaite aru.

Bien évidemment, le Yamato de Nishizaki et de Matsumoto était ici présent le temps de quelques secondes, noyé dans un bouillon de culture, et son passage, quoique très remarqué par sa densité, restait toutefois une image parmi d'autres. Cette présence - que l'on peut aussi expliquer par le fait que le Group TAC travailla sur la saga Yamato pour l'Office Academy de Nishizaki - souligne tout de même qu'il était alors l'une des plus grandes figures japonaises dans le domaine des loisirs télévisuels et culturels de l'Archipel, celui-là même envers lequel s'opposera un certain pirate...


>> Moldiver

En 1993 les membres du staff des 6 OAV de Moldiver firent plusieurs clin d'oeil à des passions diverses, de la Formule 1 au Cap Kennedy et la Navette Spatiale mais aussi par la fusée inter dimensionnelle Sakigake se référant à la sonde spatiale qui approcha la comète de Halley en 1986. Ils rendirent ainsi également hommage au véritable Yamato dans la 4ème OAV Destruction. Mais le cuirassé de l'espace n'était pas tout à fait oublié car l'on pouvait voir analogiquement le Yamato refaire surface et prendre quelque altitude.

Moldiver

Pour le centenaire du Yamato, le gouvernement décide avec l'aide du Professeur Amagi le renflouement du cuirassé. Mais le Professeur Amagi en prend le contrôle en tant que Machine Girl (il veut posséder les plus grandes réussites technologiques du monde) et tente de mettre en action le Moltron, une expérience conçue par son grand-père, commandant du Yamato lors de sa dernière bataille et qui aurait permis si elle avait totalement fonctionné de rendre indestructible le cuirassé. Le professeur Amagi porte d'ailleurs le nom d'une classe de navires qui accompagna parfois le Yamato.

Moldiver

Mirai, l'héroïne, intervient alors en se transformant en Moldiver. Nozomu son petit frère, génie de la technologie à l'occasion, a réussi à se transporter dans le Yamato avec le professeur Amagi grâce au système de transfert de dimension. Ils découvrent que la machine utilisant le Moltron a bien été créé et Nozomu parvient à mettre au point le système de la barrière dimensionnelle (déjà mis quelque peu en pratique par Moldiver). Mais cette création qui n'est en fait qu'une armure moléculaire crée une perturbation et permet au Yamato de s'élever dans les airs dans une sorte de bulle de protection englobant avec lui une forte masse d'eau. Cette image n'est d'ailleurs pas sans rappeler le premier Fold du SDF-1 dans l'épisode 3 de Macross.
Même si directement la référence au cuirassé de l'espace ne semble pas appuyée si ce n'est l'envol du cuirassé, on peut tout de même souligner encore un parallèle entre le moteur à ondulation et la recherche technologique du Moldiver et du Moltron qui permettra au Sakigake de se déplacer dans l'espace.

Le nom de l'héroïne Mirai, qui signifie "futur", a également été attribué au navire ayant fait un bond dans le passé à l'époque de la Guerre du Pacifique dans le manga Zipang de Kaiji Kawaguchi où l'on pourra également voir le Yamato et divers hommes historiques tel son premier commandant Yamamoto.


>> The Irresponsible Captain Tylor

1993 toujours, un drôle de space opera fait son apparition sur les petites lucarnes nippones. Un jeune et doux rêveur notoirement incompétent se retrouve par un concours de circonstance bombardé capitaine d'un destroyer spatial, le Soyokaze. S'il s'agit ici d'une série humoristique, la direction artistique n'en est pas pour autant négligée, avec notamment un mecha-design particulièrement réussi qui n'a rien à envier à celui de ces glorieux ainés, Yamato en tête.

L'influence de Yamato - et plus largement de l'univers de Leiji Matsumoto - est diffuse tout au long de la série, pour finir par éclater de manière flamboyante dans le tout dernier épisode 26. Après un décollage digne de celui du Yamato ou de l'Arcadia dans le film prélude à Albator 84, le vieux Soyokaze déglingué vient voler la vedette au rutilant Azo lors de sa cérémonie d'inauguration, ravivant les formidables souvenirs de rivalité entre le Yamato et l'Andromeda.

Irresponsible Captain Tylor Irresponsible Captain Tylor Irresponsible Captain Tylor Irresponsible Captain Tylor
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Entre 1994 et 1996 sont produit une séquelle des aventures du capitaine Tylor sous la forme de 10 OAV. Et encore une fois, il faut attendre le tout dernier épisode pour trouver une séquence hommage au Yamato. Tout d'abord un décollage dans les règles, une sortie du dock spatial sous la poussée des réacteurs secondaires.

Irresponsible Captain Tylor Irresponsible Captain Tylor Irresponsible Captain Tylor Irresponsible Captain Tylor
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Mais c'est bien lors de la phase warp qui suit que le clin d’œil est le plus flagrant. Rien ne nous est épargné, du compte à rebours au docteur alcoolique, en passant même par le système de synchronisation à signal sinusoïdal (voir celui du Yamato ici) et le chargement à 120%.

Irresponsible Captain Tylor Irresponsible Captain Tylor Irresponsible Captain Tylor Irresponsible Captain Tylor
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>> Ah! My Mini-Goddess

Dans le 43ème épisode de la délirante série Ah! My Mini-Goddess (1998), les mini-déesses Urd, Skuld et leur fidèle Gan-chan se retrouvent à cours de scénario. La besogneuse Belldandy leur propose alors un sypnosis qu'elle gardait précieusement à cette intention, intitulé Le croiseur sidéral Uzushio : « Pour sauver la Terre en péril, les héros partent à bord d'un croiseur sidéral. Des méchants aliens les attaquent durant leur périple. C'est une odyssée fantastique ! ».

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Toute ressemblance avec une certaine saga déjà rapidement évoquée sur ce site serait bien-sûr purement non fortuite. D'autant plus quand les personnages reprennent les répliques de Yamato lors d'un décollage digne de celui de la première aventure du mythique cuirassé spatial, ou encore quand la musique de Tatsuya Murayama prend des airs des sublimes mélodies d'Hiroshi Miyagawa. Hâte-toi, croiseur sidéral Uzushio, il ne te reste plus que 365... pardon, 36527481224731 jours pour sauver la Terre ! ^_^


>> Excel Saga

Il y a une série, que dis-je une saga qui excelle dans la parodie d'anime. Son nom Excel Saga ! L'univers du Yamato et également celui de Leiji Matsumoto n'y est pas épargné. Outre une apparition de Maetel (épisode 3 et 25), l'épisode 22 est des plus marquant à cet égard.

Excel Saga
Excel Saga

Intitulé Les Envahisseurs (aucun rapport avec un certain David Vincent), celui-ci met en scène un Puchu Dessler, grand chef des Puchus et qui veut comme à son habitude conquérir la Terre. Il avance vers celle-ci avec une comète artificielle où se cache la Puchue Cité Volante. Excel et Hyatt dont le rôle est de conquérir la ville de F et accessoirement le monde, cela sous le commandement de leur grand chef Ilpalazzo de l'organisation secrète Across, se font enlever par un Puchu Arcadia commandé par un Puchu Harlock accompagné d'un Puchu Queen Emeraldas commandé par une Puchue Emeraldas. Cet épisode sera l'occasion de voir également le commandant Puchu Okita ainsi que le couple Puchu Susumu Kodai et Yuki Mori mais aussi en tout petit, le Yamato qui fait la couverture du livre que brandit Excel.

Excel Saga
Excel Saga

De plus les scènes associées au Yamato font directement référence au film Saraba Uchu Senkan Yamato Ai no Senchi Tachi où l'on peut encore apercevoir également un Puchu Mamoru Kodai, un Puchu Hajime Saito, et une Puchue Starsha. Au passage le Puchu Docteur Zero fait aussi une petite apparition ainsi que la Puchue Meeme.

Après une bataille spatiale qui oppose donc les Puchus pirates associés à Excel et Hyatt contre le Puchu Dessler, bataille également saupoudrée de Gundam avec le RX-78 par exemple mais aussi de nombreux personnages Puchus (comment avez-vous deviné ?) tel Char Aznable, Amuro Rai, Mirai Yashima, Sayla Mars et Bright Noah, la forteresse volante est grièvement touchée et finit par s'écraser sur la ville de F dans une explosion au champignon puchuesque !

Excel Saga
Excel Saga

Tout ça dans un seul épisode, c'est un peu lourd à digérer (un peu comme le mot Puchu dans ce texte), surtout avec un humour pas toujours très fin mais cela fait quand même très plaisir à voir, malgré le fait qu'il ne faut pas trop réfléchir si l'on veut comprendre, car justement il n'y a pas grand-chose à comprendre, même si tous n'est pas si innocent. Il est clair que l'équipe de réalisation se fait son petit délire qu'ils nous le font sympathiquement partager.

Excel Saga On retrouve avec joie toutes les caractéristiques connues et appuyées des personnages que l'on adore saupoudrées de l'hystérie ambiante avec bien évidemment Excel excellant dans ce domaine. WATANABE Shinichi (Tenchi Muyo GPX), le réalisateur de cette petite folie, portrait craché de Nabeshin qu'il interprète fort logiquement, venait de fêter en septembre 1974 ses 10 ans quand il découvrit la saga du Yamato. Il est donc logique que l'on y retrouve tous les animés qui ont jalonné son adolescence.

Notons que les musiques sont signées MASUDA Toshio (Mahoromatic) et qu'il n'a rien à voir avec le cinéaste du même nom qui a travaillé sur la saga du Yamato.

A la direction artistique de ce joyeux foutoir HIGASHI Junishi (City Hunter, Gundam Z, Cowboy Bebop, Soul Taker, Petit Cossette, Speed Grapher) et au chara design ISHINO Satoshi qui était animateur clé sur Moldiver, dont on a déjà parlé un peu plus haut.
Excel Saga


Captain Jack & charlock
Merci à Watcha, djbrad, Sophie, Christine, Eglantine et sa feuille

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Page modifiée le 26/08/2012 08:52
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